Hiro’a n°188 – Dossier
Maison de la culture (TFTN) – Te Fare Tauhiti Nui
Conservatoire artistique de la Polynésie française (CAPF) – Te Fare upa Rau
Centre des métiers d’art(CMA ) – Pu Ha΄api΄ira ΄a Toro΄a Rima ΄i
La culture fait sa rentrée
Rencontre avec Hitihiti Hiro et Loédi Teheiura, respectivement responsable et adjointe du département activités permanentes de la Maison de la culture, Frédéric Cibard, responsable de la communication du Conservatoire artistique de la Polynésie française, et Viri Taimana, directeur du Centre des métiers d’art.
Textes : Lucie Rabréaud et Suliane Favennec – Photos : TFTN, CAPF, CMA
Clap de fin pour les vacances ! La Maison de la culture, le Conservatoire et le Centre des métiers d’art vont bientôt accueillir leurs élèves respectifs pour une rentrée culturelle extrêmement riche et ponctuée de nouveautés. Tour d’horizon de ces trois établissements.
TFTN : Portes ouvertes et festival linguistique
La Maison de la culture a organisé une matinée portes ouvertes pour ses usagers et ceux qui souhaitent s’inscrire aux cours et ateliers organisés sur l’année, le 12 août. L’occasion de découvrir les nouveautés proposées, concernant notamment la culture polynésienne. Par ailleurs, le premier événement de l’année, le festival linguistique et culturel Parau Ti΄amā couplé au concours ΄ārere, met à l’honneur les langues polynésiennes.
Pour la première fois, la Maison de la culture organisait une journée portes ouvertes pour promouvoir ses cours et ateliers programmés sur l’année. Les différents animateurs et enseignants ont présenté leur discipline et ont accueilli enfants et adultes qui souhaitaient s’informer, voire s’inscrire. Comme chaque année, il y a du choix ! Des ateliers créatifs avec « Du livre au tableau » animé par Vanille Chapman, de l’aquarelle avec Alix Vanlemmens (une nouveauté de la rentrée 2023) et des cours de langues : le reo tahiti enseigné par Maxime Hunter, le japonais avec Akari Okamune et l’anglais avec Michel Pedron. Plusieurs créneaux sont pr.évus pour s’adapter au niveau de chacun : du débutant aux confirmés. On trouvera également des ateliers loisirs autour du théâtre animé par Nicolas Arnould, du scrabble avec l’association Tahiti Scrabble, du jeu d’échecs avec Teiva Tehevini et, enfin, des activités physiques avec la gym Pilates encadrée par Isabelle Balland, le taï-chi par Thérèse Arapari et le yoga par Aurélie Cotier. Deux nouveaux cours seront également programmés sur l’année, relatifs à la culture polynésienne. Hitihiti Hiro, responsable du département activités permanentes de la Maison de la culture, et Loédi Teheiura, son adjointe, promettent des ateliers particulièrement intéressants, animés par de jeunes Polynésiens spécialistes de leur culture.
Plus de visibilité sur les cours
Cette journée portes ouvertes, propice aux échanges avec les animateurs et enseignants visait à mieux faire connaitre l’organisation des cours. « Souvent les usagers ignorent l’existence de ces cours sur l’année à la Maison de la culture. Nous voulions donc leur donner plus de visibilité en consacrant une matinée aux inscriptions », explique Hitihiti Hiro. Même si, bien sûr, les inscriptions sont possibles à n’importe quel moment de l’année, il est toujours plus intéressant de s’y prendre à la rentrée pour suivre la progression de l’ensemble du groupe. La médiathèque était également ouverte pour permettre à ceux qui ne la connaissent pas encore de la découvrir et de s’y inscrire. Des ateliers pour les enfants seront aussi proposés lors des vacances scolaires du 23 octobre au 3 novembre et, déjà, la Maison de la culture planche sur le programme et le thème. Juste avant ces deux semaines de vacances, les lecteurs seront à la fête avec le Salon du livre qui se déroulera du 19 au 22 octobre. Les expositions à la salle Muriāvai reprennent au mois de septembre avec un duo mère-fille pour cette première de la rentrée, du 4 au 9.
Parau Ti΄amā, un festival linguistique
Autre nouveauté de la rentrée à la Maisonde la culture : le festival linguistique et culturel Parau Ti΄amā et le concours ΄ā rere. Cet événement veut promouvoir et valoriser les langues autochtones, parlées en Polynésie française. Organisé sur trois jours, le festival accueillera un « village » installé au sein de la Maison de la culture, où artistes, artisans, intellectuels, linguistes ou encore associations culturelles présenteront, à l’occasion d’une animation, d’un atelier ou d’une conférence, leurs savoirs et/ou savoir-faire dans l’une des langues polynésiennes de leur choix. Et afin d’inciter à la lecture et à l’écriture, un concours d’écriture en langue polynésienne est ouvert. Les textes sélectionnés feront l’objet d’une déclamation entre le 1er et le 2 septembre.
Le concours ΄ārere récompensera le meilleur auteur et le meilleur orateur. Quatre catégories ont été ouvertes : ΄ā rere iti (11 à 14 ans inclus) et ā rere nui (15 à 17 ans inclus) pour les plus jeunes et ΄ā rere ava tau (auteur amateur), ΄ā rere tau (auteur confirmé) pour les personnes de plus de 18 ans. « Nous voulons donner envie de parler dans les langues autochtones. Parau Ti΄amā n’est pas un nom choisi au hasard. Il signifie “la parole créatrice et libératrice”. On peut parler, on doit parler, il faut utiliser nos langues, c’est notre richesse identitaire », explique Hitihiti Hiro. Enfin, il y aura d’autres beaux événements à ne pas rater : le Ta΄urua Hīmene à la pointe Vénus le 21 octobre, où le public pourra venir écouter et regarder les pupu hīmene chanter « dans un cadre libre, lors d’une rencontre culturelle divertissante, entièrement dédiée aux chants polyphoniques et à leur découverte ». Le Hura Tapairu, lui, se déroulera du 22 novembre au 2 décembre au Grand théâtre. ◆
PRATIQUE
— Festival linguistique et culturel Parau Ti΄amā et le concours ΄ā rere : du 1er au 3 septembre.
— Ta΄urua Hīmene : à la pointe Vénus, le samedi 21 octobre. Événement gratuit.
— Salon du livre : espaces et jardins de TFTN, du 19 au 22 octobre. Entrée gratuite.
— Hura Tapairu : au Grand théâtre, du 22 novembre au 2 décembre. Entrée payante.
— Hura Tapairu Manihini (pour les groupes étrangers : Mexique, USA, Japon, etc.) : au Grand théâtre, les 22, 23 et 24 novembre.
Plus d’informations :
• Facebook : Médiathèque de la Maison de la culture
• https://mediatheque-tahiti.bibenligne.fr
• Facebook : Maison de la culture de Tahiti
• www.maisondelaculture.pf
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Pour participer au concours ΄ā rere
Le règlement du concours ‘ā rere ainsi que les formulaires d’inscription sont disponibles sur le site internet de la Maison de la culture et sur la page dédiée au festival : www.maisondelaculture.pf/parau-tiama
Pour s’inscrire : le dossier d’inscription au concours d’écriture et de déclamation ΄ā rere doit obligatoirement être composé du formulaire d’inscription disponible sur le site internet ainsi que du texte proposé au concours. Les dossiers d’inscription sont à remettre : soit directement auprès du département des activités permanentes de Te Fare Tauhiti Nui (du lundi au vendredi de 9 à 16 heures et le samedi de 9 à 12 heures), soit par mail, à l’adresse : [email protected]
Le CMA veut voir plus grand
Une dizaine de professeurs pour une soixantaine d’élèves… Les effectifs du Centre des métiers d’art ne cessent d’augmenter. Les filières CPMA, BPMA et la nouvelle licence des métiers d’art et design continuent d’attirer. Et, pour cette nouvelle rentrée, quelques nouveautés sont attendues. Un changement de tutelle, un projet de reconstruction du CMA, des expositions engagées… Petit tour d’horizon.
Après dix années à errer de ministère en ministère, le Centre des métiers d’art avait besoin de s’ancrer définitivement. C’est chose faite pour cette rentrée 2023. Suite à la demande de la direction, le Centre est désormais sous la tutelle principale du ministère de la Culture. Celui de l’Éducation est toujours présent, mais uniquement au sein du conseil d’administration de l’établissement. Un changement nécessaire selon Viri Taimana, son directeur. « C’est logique ! Tout ce qui relève des métiers d’art est sous le ministère de la Culture. On le demande depuis toujours. Après, on ne sait pas ce qui nous attend, mais ce qui est sûr, c’est que notre enseignement est basé sur le patrimoine, donc nous voulons plus de relais avec les services d’établissements publics relevant de la culture. » L’idée est de pouvoir travailler en commun. Ainsi, les élèves du Centre pourraient bénéficier de plus d’interventions de la part de la Direction de culture et du patrimoine, au sein du Musée de Tahiti et des îles et de la Maison de la culture avec des expositions thématiques, ou encore dans le milieu du spectacle pour élaborer des décors. « Aujourd’hui, les collaborations sont limitées, mais j’espère que cela va évoluer rapidement. »
Reconstruction du CMA
C’est le premier dossier de la pile. Depuis déjà des années, Viri Taimana et son équipe souhaitent quitter l’actuel centre pour un plus grand bâtiment, mais surtout plus fonctionnel. Il s’agit d’avoir un lieu capable de recevoir à la fois des élèves, mais aussi des artistes. « Il faut qu’on ait des salles d’exposition, des salles d’artistes, des logements. On veut pouvoir accueillir la population pour des cours en auditeurs libres, organiser des résidences d’artistes, amplifier les relations avec les artistes océaniens… Ce Centre doit être un carrefour pour les artistes océaniens. Mais pour cela, il faut mettre les moyens. Sa reconstruction, c’est le grand projet avec le ministère de la Culture. » Les travaux pourraient commencer dans deux ans, le nouveau CMA pourrait ainsi voir le jour dans quatre ans. « On peut faire partie de la relance économique, on va inscrire ça dans un chantier public. Mais d’abord, il faut regarder où on peut le construire. Aujourd’hui, nous sommes en phase de repérage. »
Développer la filière en design
Parvenir à faire venir des enseignants en design, c’est la priorité de cette rentrée 2023. Un an après l’ouverture de la nouvelle licence ouvrant droit au diplôme national des m.tiers d’art et du design (DNMADE), il y a un besoin de former les élèves au design et un véritable manque de professeurs spécialisés. « Il faut donc des postes pour un enseignant en histoire de l’art, un en technique et un en visuel. Ça, c’est le plus urgent. C’est une demande qu’on va faire à la vice-présidente et donc au ministère de la Culture », explique Viri Taimana qui souhaite mettre les élèves de cette licence dans un état de conscience de « designer ». En clair, qu’ils produisent et fabriquent quelque chose. « Il faut donner un sens au travail et faire quelque chose pour le grand public. On doit les former à faire du mobilier urbain et de la décoration d’intérieur pour le grand public. » Mais pas seulement… L’idée est aussi de réfléchir à trouver l’équilibre entre la culture et la nature, pour vivre en harmonie avec son environnement. « On veut amener vers un travail raisonné, faire avec de la matière transformée, mais réfléchir aux matériaux : si on peut l’utiliser, comment s’y prendre sans le tuer. Il faut être à la fois utile au grand public, travailler avec les grandes industries en Polynésie et parcourir les problématiques de l’Océanie. L’idée est de former nos compétences localement, de répondre à la demande et de stopper l’invasion culturelle autre. Il faut être interdépendant. »◆
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Le soutien de la MAC
C’est un appui financier et technique important pour le Centre des métiers d’art. Chaque année, la MAC, la Mission d’actions culturelles du haut-commissariat, finance des projets du Centre. Elle a par exemple contribué à l’installation de la licence DNMADE et à la dernière exposition « Huri » des artistes du Centre au Musée de Tahiti et des îles, avec l’achat d’équipements. Elle participe aussi souvent aux frais des déplacements vers l’Hexagone. « La MAC aimerait bien faire de l’accompagnement et développer des partenariats avec les écoles en France pour avoir des étudiants en stage en Polynésie et envoyer les nôtres là-bas. »
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Des expositions engagées
« Corail ! », c’est le nom de la prochaine et première exposition de la rentrée des élèves du Centre des métiers d’art. Elle est prévue pour la fin du mois de septembre, le lieu reste encore à déterminer. Mais une chose est certaine : il s’agit d’une grosse production. Une centaine d’œuvres multiformats sont attendues. Le sous-titre de l’exposition : « Comment comprendre le changement climatique en observant le corail ? » L’idée : rendre accessible le langage scientifique au plus grand nombre, que les gens arrivent à comprendre le bouleversement climatique et ses conséquences. Tous les élèves de toutes les filières y contribuent, les enseignants, eux, accompagnent. « C’est un projet de deux ans. On a travaillé avec l’IRCP (Institut du récif corallien du Pacifique) au Criobe . Moorea, on a rencontré des scientifiques. Tous les trois mois, ils sont intervenus au CMA pour parler de leur métier, du corail et des changements. Ils nous confiaient, par exemple, qu’ils n’arrivent toujours pas à comprendre la ponte chez le corail : c’est à la même heure partout en Polynésie. Une élève s’est penchée sur la question : elle a imaginé une projection avec un écran noir et des points blancs qui apparaissent puis disparaissent, comme une respiration ou interconnexion ! » De quoi nous donner un aperçu du travail des artistes en herbe du CMA…
Légendes
Le CMA passe sous la tutelle du ministère de la Culture. Il devrait ainsi avoir plus d’opportunités culturelles.
Travail des élèves sur le projet « Corail ! ».
Te Fare Upa Rau : plus de 2 000 élèves sur la ligne de départ !
Comme chaque année, le Conservatoire sera ouvert pendant trois jours pour permettre à plus de 2 000 élèves – anciens et nouveaux – de rencontrer leurs enseignants et de s’inscrire afin de débuter une nouvelle année artistique. Les cours commenceront le lundi 28 août. Mais, dès le début du mois, la saison est lancée avec un nouvel événement, « Opéra d’été », organisé en collaboration avec les services de la mairie de Papeete. L’opéra… sur l’herbe. C’est une année riche qui s’annonce !
Le premier événement de l’année du Conservatoire artistique de la Polynésie française s’est déroulé dans les jardins du parc Paofai le vendredi 11 août. C’est une opération totalement nouvelle et unique : « Opéra d’été ». Le professeur de chant lyrique, Peterson Cowan, et les services de la mairie de Papeete ont préparé une soirée spéciale pour mieux faire connaitre cet art, qui peut impressionner. Et justement, il s’agissait de « démystifier » l’opéra, de le rendre attrayant et accessible à tous. Il suffisait donc d’amener son pē΄ue, de s’installer dans les jardins et de regarder des écrans géants où étaient diffusés des extraits de grands airs célèbres ensuite commentés, expliqués et réinterprétés par la classe de Peterson Cowan.
Cet événement a donné le coup d’envoi de la saison artistique du Conservatoire avec, comme chaque année, de beaux rendez-vous, des spectacles à ne pas rater et la démonstration du talent des élèves. Le concert pour la Paix, organisé en collaboration avec le club Soroptimist, se tiendra dans la grande salle de la mairie de Pirae.
Une soirée toujours particulière car elle fête la journée internationale de la Paix et ses bénéfices sont consacrés au financement de l’éducation artistique d’élèves méritants et défavorisés. La section traditionnelle (danse et ΄ukulele) et la section classique participeront à la soirée qui se tiendra au début du mois d’octobre. Suivront ensuite les grands événements du mois de décembre qui donneront un goût de fête et de magie à cette période de l’année : les portes ouvertes de la section traditionnelle, le concert des enfants malades et le concert de Noël diffusé dans la soirée du 25 décembre sur Polynésie la 1ère.
Rentrée : trois jours de rencontres
Du côté des enseignants, les professeurs ont fait leur rentrée le 17 août afin de fixer ensemble le calendrier des cours et de se préparer aux grands événements de l’année. Un rendez-vous incontournable et exigeant car le Conservatoire gère plus de 2 000 étudiants : ses élèves sur place mais également dans ses antennes comme celle de Punaauia où une centaine d’élèves suivent ses cours grâce à une convention avec le service social de la mairie. Tout a été pensé pour faciliter l’accès des usagers au service public. Parents et enfants ont rendez-vous du 23 au 25 août. Ces trois jours permettent de poser les calendriers, les enseignements et de délivrer les cartes d’accès aux cours contre paiement de tout ou partie des frais d’inscription. Il s’agira aussi de discuter de pédagogie et de la philosophie de l’année avec un effort sur « la création de passerelles » entre les différentes sections de l’établissement. « Le directeur insiste pour que chaque section s’ouvre aux autres », précise Frédéric Cibard, responsable de la communication du Conservatoire, « les sections des arts traditionnels, des arts classiques et des arts de la scène travaillent déjà ensemble. Elles ont les moyens de proposer au public, mais d’abord à nos élèves, des rencontres culturelles d’une immense qualité, différentes, innovantes audacieuses. » Ces trois sections partagent un même espace alors qu’elles évoluent dans des mondes artistiques différents. Une différence qui ne doit pas les éloigner mais les rapprocher. Concrètement, cela signifie des partages de scènes et de productions…, du spectacle, mais aussi des réflexions. Le Conservatoire doit proposer un enseignement à la pointe, ainsi que de la recherche, de l’innovation et de la création dans les pratiques artistiques. « Nous devons être à la hauteur de défis de plus en plus grands. » D’autant que les élèves sont de plus en plus nombreux à s’inscrire. La section arts traditionnels fait monter sur scène plus de 1 000 élèves pour son gala de fin d’année. Et depuis deux ans, l’établissement compte une initiative de taille : « Nous travaillons avec les équipes des services pénitentiaires en apportant notre pierre à la réinsertion des détenus, qui bénéficient d’enseignements dans leurs lieux de détention. Cette année, ces formations artistiques s’ouvrent également aux hommes détenus. » Un sujet délicat mais important pour le CAPF.
Premier baccalauréat artistique
Cette année verra également le premier baccalauréat des classes S2TMD (sciences et techniques du théâtre, de la musique et de la danse) du lycée Gauguin. « Ce sera un des moments les plus importants pour cette filière. Nous avons hâte de voir ces bacheliers en section artistique évoluer. Ce Bac répondait à un manque de formation artistique sur le territoire. Ce sont des élèves extrêmement talentueux. » Trois promotions (seconde, première et terminale) vont donc pouvoir se développer dans cette filière cette année, entre la théorie au lycée Gauguin et la pratique au Conservatoire. ◆
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Un nouveau livret d’enseignement
L’établissement finalise son troisième livret d’enseignement. Après la danse traditionnelle, le pupu hīmene, le thème du prochain livret du CAPF porte sur les percussions traditionnelles avec près d’une soixantaine de rythmes exécutés et commentés par les maitres de ces instruments. Ces livrets sont dédiés aux associations culturelles, troupes de chant et de danse, élèves du primaire et du secondaire. Le Conservatoire souhaite également intensifier ses efforts de pratique en reo tahiti en avançant dans la traduction des activités artistiques et des instruments classiques qui n’ont pas encore de mots tahitiens pour les définir. Un travail effectué avec l’Académie tahitienne et le Service de traduction et de l’interprétariat. Enfin, l’établissement est lancé dans l’obtention du label territorial pour la qualité des services qu’il espère obtenir en 2024, preuve de sa démarche cohérente et de sa volonté de mettre l’usager au centre de ses services et de toujours améliorer l’accessibilité de tous à la culture. Une réflexion est lancée sur le cout des enseignements et les frais d’inscription… même si, et de loin, le Conservatoire – Te Fare Upa Rau est l’école la plus accessible en la matière.
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Du 23 au 25 août : trois jours pour s’inscrire
Comme chaque année, le Conservatoire invite les anciens et les nouveaux élèves à rencontrer leurs professeurs avant de s’inscrire pour une nouvelle année et établir avec eux leur emploi du temps. Le tarif de base s’établit à 36 000 Fcfp. Il augmente en fonction du nombre d’activités et de l’âge de l’élève.
Rendez-vous les 23 et 24 août pour les anciens élèves du Conservatoire et ceux dont le dossier complet a été remis au secrétariat au mois de juin. Le 25 août sera dédié aux nouvelles inscriptions.
Le 23 août, de 8 à 18 heures ; le 24 août, de 13 à 18 heures et le 25 août de 13 à 18 heures.
• Informations : [email protected] ou www.conservatoire.pf ou 40 501 414
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Nouveau logo, nouveau site internet
Le Conservatoire change son identité visuelle avec un nouveau logo. Inspiré du monde du tatouage et des pétroglyphes anciens, il symbolise une clef de sol et un danseur de ΄ori tahiti. Il accompagne la refonte complète du site internet que la direction souhaitait plus fonctionnel, agréable et réactif. Entièrement créé par l’agence RedSoyu, ce nouveau site sera mis en ligne à la rentrée avec de nouvelles fonctionnalités pour mieux accompagner et guider les usagers.
Légendes
Une partie de l’équipe du Conservatoire.
Les art de la scène, les arts classiques et les arts traditionnels travaillent ensemble.