Hiro’a n°167 – Dossier : La Maison de la culture fête son demi-siècle
Dossier
Rencontre avec Keaulana Kavera-Jordan, responsable production et communication, Mylène Raveino, responsable des activités permanentes et Jean-Christophe Shigetomi, chargé de l’exposition des 50 ans de la Maison de la culture. Texte Pauline Stasi. Photos Pauline Stasi et TFTN.
La Maison de la culture fête son demi-siècle
Au cœur de la vie artistique polynésienne, Te Fare Tauhiti Nui – Maison de la culture fête cette année un demi-siècle de valorisation de l’art, de partage d’émotions et de savoir. Du simple accès à la bibliothèque en passant par l’accueil du Festival international du film documentaire océanien, de l’organisation du Heiva i Tahiti aux ateliers de vacances, la Maison de la culture est le symbole de la vie culturelle de l’île.
Il y a cinquante ans, la Maison des Jeunes – Maison de la culture était bâtie à Papeete sur un remblai près du quartier Paofa΄i. Un demi-siècle plus tard, et rebaptisée entre temps Te Fare Tauhiti Nui – Maison de la culture, elle est devenue une véritable institution, symbole de la vie culturelle de l’île. Rares sont ceux d’entre nous qui n’ont pas un jour franchi ses portes pour assister à un spectacle dans l’un de ses théâtres ou à l’ombre de la scène du paepae a Hiro, vu l’une de ses expositions dans la salle Muriāvai, arpenté les rayons de ses bibliothèques ou encore assisté à l’un de ses ateliers.
Étant donné la crise sanitaire qui touche de plein fouet la Polynésie française, le format des manifestations pour célébrer cet anniversaire ne peut être fixé à l’heure où nous mettons sous presse. Il est probable que les célébrations prévues normalement la première quinzaine d’octobre se déroulent entièrement en numérique. TFTN prévoit de diffuser une grande partie des manifestations sur son site, si les restrictions en vigueur sont maintenus. Au programme, expositions du fonds d’oeuvres, exposition rétrospective de l’histoire de TFTN, une bande dessinée dédiée aux 50 ans… beaucoup de surprises que l’établissement espère pouvoir vous proposer. Il est tout de même possible que cette célébration soit reportée, voir annulée en fonction de l’évolution de la situation sanitaire.
En attendant des jours plus festifs, zoom sur les missions phares de la Maison de la culture qui a joué et joue toujours un rôle prépondérant dans la vie artistique polynésienne.
Un logo reconnaissable en un coup d’œil
Le logo de la Maison de la culture a été dessiné par JeanLouis Saquet, décédé en juillet 2021, dont le coup de crayon n’avait pas son pareil. L’illustrateur s’était inspiré du pétroglyphe découvert dans la vallée de la Tīpaeru΄i, appelé Nā maeha΄a nō Tīpaeru΄i. La légende raconte que ce rocher fut gravé en mémoire de l’épouse de Tetauri et de ses deux enfants. Réfugiée dans la vallée de Tīpaeru΄i, la femme de Tetauri donna naissance à des jumeaux, mais la mère et les enfants moururent peu de temps après. Ils furent enterrés sur la terre d’Oteteroa près du cours d’eau. Un esprit ayant pour forme une anguille les protègerait.
Jean-Christophe Shigetomi : Te Fare Tauhiti Nui, « Cinquante ans d’histoire(s) » . Chargé d’organiser l’exposition sur les cinquante ans de la Maison de la culture, Jean-Christophe Shigetomi s’est penché sur l’histoire de cet établissement. Les archives étant cependant rares, l’actuel adjoint des activités permanentes de la Maison de la culture, a multiplié les interviews de ceux qui ont œuvré pour elle, et consulté grâce au concours du Service des archives, films et documents divers.
Comment avez-vous procédé pour retracer l’historique de la Maison de la culture ?
« L’atout, que j’avais, était d’avoir grandi dans les murs de la Maison des jeunes et de la culture comme beaucoup d’enfants de ma génération. L’histoire de cet établissement m’était donc familière comme les hommes et les femmes qui ont œuvré à son fonctionnement et son développement. En outre, mes relations personnelles avec ces deniers ont facilité leurs interviews respectives non sans occulter un gros travail de recherches de documents, de lectures diverses : rapports, livres et articles pour replacer la petite histoire dans la grande histoire. Ce sont toutes ces histoires qui permettent d’écrire l’histoire d’où le titre : « Te Fare Tauhiti Nui : cinquante ans d’histoire(s). »
Comment la MJ MC trouve-t-elle ses origines ?
« La création de la MJMC répondait à la mise en œuvre d’une culture pour tous alors prônée par le ministre André Malraux au début des années 1960. Les travaux débutent dès 1967 sous l’égide d’Alban Ellacott en sa qualité de directeur de l’équipement grâce à un cofinancement des ministères français des Affaires culturelles, de la Jeunesse et des Sports, des Dom-Tom et la Polynésie française. Au début, la MJMC devait s’implanter en face de la base marine, mais le maire de Papeete Robert Pambrun s’y opposant, elle fut installée à Paofa’i sur un remblai. Les locaux de la MJMC ont été réceptionnés en février 1970 par les Services des travaux publics et de la jeunesse et des sports, mais c’est l’ouverture de la bibliothèque en janvier 1972 qui consacre la naissance de l’établissement. Le Grand théâtre, lui, ne sera inauguré qu’en octobre 1973. »
Son premier statut est celui d’une association 1901 ?
« Oui, la MJMC nait sous l’égide d’un statut d’une association loi 1901. Ces statuts sont adoptés en assemblée générale constitutive le 29 juin 1970 sous l’autorité du Gouverneur, Pierre Angeli. Alban Ellacott sera nommé à la présidence de son premier conseil d’administration. »
Comment se sont passés les débuts ?
« À sa naissance, la MJMC doit trouver sa voie et surtout un directeur. Jean Laurent, qui a une grande expérience en bibliothèques, est nommé directeur. Mais si des premiers spectacles sont offerts aux scolaires, c’est bien l’inauguration des bibliothèques qui donne à la MJMC son véritable envol avec une ambition d’offrir en parallèle des activités récréatives, éducatives et artistiques. En 1976, les bibliothèques sont agrandies. »
Henri Hiro a eu une très grande influence sur la valorisation de la culture mā΄ohi et la MJMC ?
« Lorsque Henri Hiro intègre la MJMC, il a pour ambition de valoriser la culture polynésienne et surtout la langue tahitienne dont il redoute sa perdition. Il l’exprime d’abord dans des articles de la publication mensuelle de la MJMC puis dans des outils clés de médiation culturelle que sont notamment le théâtre et le cinéma. Ainsi, avec le concours d’Alain Deviègre sont montées les premières pièces de théâtre en tahitien. En 1978, la MJMC se dote d’une unité cinématographique Pu Matarau. Henri Hiro a bénéficié d’un stage en France aux côtés du cinéaste Pierre Gurgand, qu’il fait venir pour l’épauler dans ses premières productions cinématographiques dont la culture polynésienne reste leur thème principal. Henri Hiro s’est entouré aussi pour cela de Coco Hotahota et de John Mairai. »
En 1980, la MJMC devient l’Office Territorial d’Action Culturelle (Otac) ?
« En 1980, la Polynésie française est désormais compétente pour régir le domaine culturel. L’association est dissoute pour devenir un établissement public administratif. Le 1er janvier 1981, Geffry Salmon est nommé secrétaire général de l’Otac. Gérard Cowan lui succède en 1985 puis Francis Stein jusqu’en 1998. Ils vont respectivement œuvrer comme Henri Hiro à la valorisation de la culture polynésienne d’autant que l’Otac va reprendre l’organisation, alors dévolue à l’Office du tourisme, des manifestations culturelles du Tiurai qui deviendront le Heiva. »
Le Heiva joue-t-il un rôle majeur pour la Maison de la culture ?
« Le Heiva, anciennement Tiurai, consacre effectivement l’action culturelle de l’Otac puis celle de Te Fare Tauhiti Nui jusqu’à ce que son organisation soit confiée en 2000 à une structure tierce, mais depuis lors retrouvée. Avec le Heiva, l’Otac, puis Te Fare Tauhiti Nui ont acquis une expérience notable pour apporter une logistique indéniable en qualité de prestataire de services pour l’organisation de spectacles divers tant sur l’esplanade de To΄atā, qu’au Grand théâtre et au Petit théâtre. »
En 1998, l’Otac devient Te Fare Tauhiti Nui – Maison de la Culture…
« En 1998, Jean-Marc Tera’ituatini Pambrun accède à la direction de l’Otac, il sera l’homme de la refonte des statuts qui donnera plus d’autonomie à l’établissement public. L’Office est désormais conduit par un directeur. Démissionnaire, JeanMarc Pambrun sera remplacé par Georges Estall en 2000, puis Heremoana Maamaatuaiahutapu en 2002. Ce dernier conduira Te Fare Tauhiti Nui jusqu’en 2014 appelé alors au portefeuille ministériel de la Culture. Lorsqu’il quitte Te Fare Tauhiti Nui, il a réussi le pari de réconcilier la culture avec ses publics qui s’en étaient éloignés. »
Comment cela s’est-il fait ?
« Notamment par l’amélioration des structures d’accueil des publics, les expositions d’art se développent, les ateliers se renforcent, des rendez-vous culte de la Maison de la culture comme Cinematamua en 2003 et surtout, le Fifo en 2002 voient le jour. Âgé de dix-huit ans aujourd’hui, le Fifo est devenu le carrefour incontournable des images océaniennes et un outil de partage culturel privilégié. »
Une salve de spectacles !
Parmi les missions phares de la Maison de la culture, on compte l’organisation de nombreux spectacles ou manifestations tout au long de l’année. Si la pandémie a pu perturber le calendrier de ces derniers mois, TFTN a joué et joue toujours un rôle prépondérant dans la vie artistique polynésienne soit en produisant ses propres événements, soit en y apportant son soutien en matière de logistique, de communication, de salles, de billetterie… Au nombre des très nombreux événements produits par TFTN, on peut noter bien sûr l’incontournable Heiva i Tahiti qui a lieu en juillet et mobilise toutes les équipes de l’établissement. D’autres manifestations sont également organisées par TFTN, dont le Hura Tapairu, le Heiva des écoles, ou encore les concerts Tu’iro’o et les concerts To’are, ainsi que toutes celles à l’initiative de la Médiathèque comme la Nuit de la lecture, la quinzaine d’expositions annuelles, les ateliers à l’année, pour les vacances…
TFTN participe aussi à de nombreux projets artistiques par le biais de coproductions ou de partenariats. On peut citer le festival du Fifo en partenariat avec l’Afifo, mais aussi de multiples temps festifs de musique et de danse, dont beaucoup sont co-produits avec le Conservatoire artistique de Polynésie française, comme le Concert des professeurs, la Nuit du jazz, le Gala du Conservatoire, le concert Ta’urua hīmene… TFTN s’investit aussi dans d’autres coproductions comme Pina’ina’i, Cinematamua ou encore le Salon du livre, sans oublier plusieurs événements qui se déroulent à l’extérieur de l’établissement comme le Festival Nu’uroa Fest, des spectacles de danse moderne en milieux naturels au Musée de Tahiti et des îles ou encore à la Pointe Vénus pour le Ta’urua Hīmene. « On essaye vraiment de se mettre au service des artistes, de les soutenir par différents biais », souligne Keaulana KaveraJordan, responsable de la production et de la communication de TFTN.
Une panoplie d’ateliers
Ateliers de ΄ukulele, de tressage, de LSF, de japonais, d’éveil corporel… pendant les vacances ou tout au long de l’année, il n’est pas possible d’évoquer la Maison de la culture sans aborder ces rendez-vous où se mêlent partages, rencontres et découvertes. Des centaines, des milliers de Polynésiens, enfants ou adultes, ont participé un jour à ces ateliers. S’il n’y avait que deux ateliers, l’un d’anglais et l’autre de tahitien au début, ils sont désormais dix-sept à être proposés tout au long de l’année et une vingtaine pendant les vacances. « La mise en place des ateliers s’est souvent faite au gré des rencontres avec les personnes, des intervenants, des professeurs. Souvent, on teste les activités lors d’ateliers de vacances et ensuite on en met certains en place à l’année si on pense que ça peut fonctionner, même si cela n’est pas systématique », explique Mylène Raveino, responsable des activités permanentes à la Maison de la culture, qui s’investit dans l’établissement depuis trente-trois ans.
Très impliquée, la responsable a sans cesse souhaité développer et diversifier l’offre au fil des années. « Les participants ont désormais un panel très large d’activités variées. Si les échecs, la poterie, le théâtre, et l’atelier créatif font partie des piliers, notamment des ateliers de vacances et plaisent toujours autant, on essaye aussi de proposer de nouvelles activités à chaque édition et bien sûr de plus en plus vers le numérique », poursuit Mylène Raveino.
Autre atelier que la responsable a souhaité instaurer : les ateliers d’immersion tournés vers la culture polynésienne. « Cela n’a pas toujours été très facile, car il fallait trouver les intervenants disponibles. Au départ, on souhaitait les proposer entièrement en reo tahiti, mais les enfants ne parlaient pas tous la langue ou pas suffisamment, ce sont donc des ateliers plutôt bilingues. Nous avons pu proposer un atelier de confection de couronnes et de bouquets odorants avec l’association Fareana, de fa΄a΄apu avec Vana’a, de ΄ori tahiti avec Hinavai Raveino, des traditions et cultures avec Libor Prokop, de percussions traditionnelles avec Jeff Taneri… Franchement, on a de très beaux ateliers, c’est très agréable à organiser, on est heureux quand cela fonctionne. Notre souhait est de donner du plaisir », conclut avec enthousiasme la responsable des activités permanentes.
Un tremplin pour de nombreux artistes
La Maison de la culture organise chaque année une quinzaine d’expositions d’artistes, de peintres, de sculpteurs, de collectifs. Très appréciés des artistes, ces expos à la salle Muriāvai permettent de faire découvrir leurs œuvres au public.
« Cela fait vraiment partie du rôle d’une Maison de la culture d’aider les jeunes artistes à exposer. On leur met à disposition une salle, on leur apporte notre soutien pour la communication, la création d’affiche… Cela les aide à se faire connaitre, et cela fonctionne plutôt bien d’ailleurs. Certains artistes peuvent par la suite exposer en galerie, d’autres reviennent exposer chez nous…», note Mylène Raveino, responsable des activités permanentes à la Maison de la culture qui programme une quinzaine d’exposition par an depuis plus de vingt ans. « Je me souviens de la première expo, c’était avec Tehina en 1998 et c’est une exposition chère à mon cœur car c’était la première et Tehina est un artiste que j’apprécie particulièrement », poursuit-elle. Si la liste n’est pas exhaustive (difficile de citer des noms et pas d’autres !), d’autres expositions ont également marqué la responsable des activités permanentes à l’instar de celles des détenus de la prison de Nuutania, dont les dessins, collages et sculptures sont très forts émotionnellement ou encore celle en hommage à Bobby en 2003, qui avait connu un fort succès populaire.
Si les œuvres figuratives sont toujours plébiscitées par les Polynésiens, au fil des expositions, Mylène Raveino note que l’art abstrait et contemporain se taille une place grandissante.
La médiathèque, lieu de vie incontournable de TFTN
C’est l’un des poumons de la Maison la culture. Entre les rallyes-lecture, les heures du conte ou encore la Nuit de la lecture…, en présentiel ou sur son portail internet, la médiathèque a toujours quelque chose à proposer à ses visiteurs et forcément, souvent, en rapport avec la lecture. À commencer par le fonds des collections de ses deux bibliothèques pour adultes et enfants actualisé régulièrement. « On essaye d’avoir un fonds varié, qui privilégie les lectures de loisirs, nous ne sommes pas une bibliothèque spécialisée. Nous avons récemment renouvelé notre fonds de BD adultes et enfants, et ouvert un rayon mangas. Il est important d’avoir tous les styles littéraires, tous sont intéressants. Nous prévoyons de renouveler prochainement les romans et nous privilégions toujours les nouveautés. On a développé aussi un service de presse numérique et l’accès à la lecture numérique (romans, albums…) qui permet notamment aux populations des îles d’avoir accès aux magazines(…). Notre problème est le manque de place, la médiathèque a été agrandie de 90 m 2 en 2003, mais nous sommes hélas contraints par les locaux », explique Mylène Raveino.
Mais en attendant la construction du futur pôle culturel Paofa ΄i et de nouveaux locaux, la médiathèque continue de mettre en place tout au long de l’année une pléiade d’animations. Notamment les activités destinées aux enfants parmi lesquelles on retrouve les heures du conte, les bébés lecteurs, les rallyes lecture ou encore les ateliers émotions.
Les adultes ne sont pas en reste non plus avec le club lecteur, les rencontres auteur/éditeur avec le public ou encore, depuis deux ans, des soirées littéraires qui trouvent leur public.
Sans oublier la Nuit de la lecture ou le Salon du livre, organisés en partenariat, et qui, crise sanitaire oblige, ont vu leur dernière édition se dérouler en version numérique.
Une couverture numérique complète
Si, il y a cinquante ans, l’Internet et les réseaux sociaux n’existaient pas, ils sont depuis omniprésents dans le quotidien de TFTN. Ils ont totalement révolutionné la manière de communiquer de l’établissement et ont permis d’offrir au public de nouveaux produits.
En première ligne bien sûr : le site internet. Développé au fil des années, le site de la Maison de la culture s’adresse non seulement au public, mais également aux artistes et aux producteurs. Très complet, il comprend une vraie mine d’infos et de services. Actualités, agenda des événements, renseignements sur les espaces, sur les locations… mais aussi extraits des chants présentés dans les ouvrages (Les plus beaux chants du Heiva 2017 par exemple) afin d’offrir aux lecteurs une immersion plus poussée dans les spectacles, vous trouverez absolument tout sur le site. Côté pratique, billetterie, inscriptions en ligne pour certaines manifestations (Hura Tapairu par exemple), fiches de renseignements pour des événements… sont un vrai gain de temps et de simplicité pour les utilisateurs.
« Culture chez vous »
La crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 a aussi contribué fortement à la transformation numérique. « Le confinement nous a poussés à accélérer notre projet de plate-forme numérique. Nous avons donc développé “Culture chez vous” où nous proposons des lives, des vidéos de concerts, de conférences, de lectures, de spectacles de danse, d’humour… Nous offrons aussi la possibilité d’emprunter des livres en version digitale. Nous continuons à créer des rendez-vous digitaux afin de poursuivre notre mission de conservation et de transmission de la culture. Pour cela, nous développons de plus en plus notre volet “captation” pour agrandir notre catalogue et avoir une diversité d’offres pour le public : des vidéos instructives sur les instruments traditionnels par exemple, ou la conception d’un ΄ōte΄a par de grands noms du ΄ori Tahiti… », précise la responsable production et communication, Keaulana Kavera-Jordan.
Parallèlement au site, l’établissement culturel a développé les nouveaux moyens de communication. « Aujourd’hui, nous utilisons les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram… pour communiquer sur nos événements et partager des lives de certains d’entre eux comme pour le Heiva des écoles, le Heiva Taure’a… », poursuit Keaulana Kavera-Jordan.