N°125 – Se détendre à la Maison de la Culture grâce à des sons venus d’ailleurs

 

Maison de la Culture (TFTN) – Te Fare Tauhiti NuiIMG_1265

Rencontre avec Sylvie Urban, diplômée en développement personnel et yoga, en charge de l’atelier relaxation sonore à la Maison de la Culture. Texte : Elodie Largenton.

Se détendre à la Maison de la Culture grâce à des sons venus d’ailleurs

Te Fare Tauhiti Nui acueille un nouvel atelier en ce début d’année 2018 : la relaxation sonore. À l’aide d’instruments du monde entier, Sylvie Urban propose un « concert méditatif » qui permet de se détendre et de débloquer certaines tensions.

Sylvie Urban le reconnaît, ce n’est pas facile d’expliquer en quelques mots ce qu’est la relaxation sonore. Pour faire simple, on peut dire qu’il s’agit de méditation, mais contrairement à une séance classique, « ce sont les instruments qui parlent, pas moi », explique Sylvie Urban. Elle anime chaque jeudi soir un atelier à la Maison de la Culture depuis la rentrée de janvier, promettant à chaque fois « un concert méditatif permettant de faire une pause dans son quotidien, de s’offrir un moment de relaxation intense, et de laisser le mental au repos ». Autodidacte, elle s’est initiée aux bienfaits des instruments méditatifs il y a environ cinq ans. « À la base, je suis dans la méditation, le développement personnel et la relation d’aide, et dans ce cadre, j’avais de petits instruments, des bols tibétains et des bols en cristal. Je cherchais à en acheter sur Internet et je suis tombée sur un site où il y avait tout un tas d’instruments et on pouvait écouter les sons qu’ils faisaient. Je suis tombée sur mon premier bébé : mon premier tambour avec des sons cristallins qui me portaient », raconte Sylvie Urban. Elle décide alors de tester l’impact de ces sons sur ses amis, sa famille, et constate que ça « fait énormément de bien à ceux qui les reçoivent ».

« Sons guérisseurs »

Elle possède aujourd’hui une quinzaine d’instruments qui viennent des quatre coins du monde, de l’Allemagne à Bali. Il y a des tambours métalliques, des tambours en bois, des carillons, ou encore un balafon*. Ces instruments produisent « des sons plus ou moins atypiques, des sons cristallins, des sons profonds qui viennent de la terre », expose Sylvie Urban. Parmi ses trésors, des tubes en fer, « qui ont une résonnance telle que ça réveille des parties du corps ». Elle l’assure, ce sont des « sons guérisseurs ». Lors des séances, certaines personnes se sentent apaisées, d’autres sont transportées à un endroit ou à un moment grâce au son. « Ce n’est pas de mon ressort, je vais peut-être ne faire résonner que certaines notes, des notes hautes, parce que ça va être un besoin que vous avez, mais je ne le saurai pas, je transmets ce qui me vient à moi », explique Sylvie Urban. Ses séances peuvent permettre de « débloquer des tensions, des nœuds qu’on a emmagasinés dans notre inconscient  ». Toujours à la recherche de nouveaux sons apaisants, elle attend un nouvel instrument du bout du monde : une “svaraveena”, une lyre intuitive indienne qui est un instrument à corde.

*balafon : un xylophone originaire d’Afrique Occidentale

Pratique

Séance réservée aux adultes, le jeudi de 17h15 à 18h45.

Prévoir un tapis de yoga ou un peue pour s’allonger, un coussin, une bouteille d’eau, et un pareu pour se couvrir au besoin.

Tarifs : 1 700 Fcfp adultes / 1 020 Fcfp matahiapo

Inscriptions à la Maison de la culture.

+ d’infos au 40 544 536

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