N°104 – EDITO
Comme le temps passe ! Voici que ce « joli mois de mai » chante déjà aux portes des fare. Que nous prépare-t-il ?
De multiples merveilles !
Les amoureux des arts traditionnels vont être servis : une profusion d’événements, concerts, expositions et festivals leur tend les bras. Parmi ces rendez- vous culturels hautement appréciés du grand public, saluons le retour du Heiva des écoles qui avec cette 22ème édition ouvre la grande saison des danses, à To’ata et sur la scène du Grand Théâtre de la Maison de la Culture.
Ce moment privilégié o re aux di érentes associations du fenua l’occasion de venir présenter leurs élèves et écoles, qui sont de plus en plus nombreuses et actives. Ce signe ne trompe pas et atteste de la vigueur sans cesse renouvelée du ‘ori tahiti, qui accueillait le mois dernier une coupe du monde très suivie.
Restons sur la scène du Grand Théâtre. Le Conservatoire y produit un spectacle inédit appelé à rester dans les mémoires et dans les cœurs. « Tāmau », mis en scène par John Mairai, rend hommage à la danse ou plutôt aux danses : ‘ori tahiti bien évidemment, danse classique et moderne, les cultures y fusionnent. Portés par l’orchestre symphonique de l’établissement, plus de soixante danseurs évoluent dans les registres classiques et traditionnels. Un héros mythique, Maui, tente d’o rir aux hommes l’éternité. Car tout est permanence ici-bas entre le balancement du tāmau, la vie et la mort, l’ombre et la lumière.
Vous vivrez également avec plaisir sur le pa’epa’e de la Maison de la Culture le premier concours de Ta’iri Pa’umotu, organisé par le Conservatoire et la Maison de la Culture, un rendez-vous gratuit qui redonne à ce style musical la place qui lui est due.
Nous faisons également le point avec l’équipe du Centre des Métiers d’Art sur leurs projets : le Putahi, la reconnaissance nationale de leur diplôme, la lière tatouage, l’exposition des enseignants… Quant au Service de la Culture et du Patrimoine, il nous dévoile les secrets du dessin archéologique, et ceux du Bain de la Reine.
Il y aurait encore tant à dire. Et il y a tant à faire : venez soutenir nos artistes, visiter notre Musée, assister aux concerts et galas à To’ata ou bien aux Grand et Petit théâtres. Vivons, ensemble, le meilleur de notre culture !
Les partenaires de Hiro’a