N° 86 – Edito

Le programme que vous proposent en novembre les partenaires de votre magazine culturel préféré expose une fois encore une culture qui vibre et foisonne, portée par des artistes inspirés et passionnants.

Débutons ce voyage dans la beauté par la redécouverte – ou la réappropriation ? – d’une spécificité culturelle qui ne laisse personne indifférent : Tahiti accueille en effet du lundi 10 au samedi 22 novembre le « Festival des Tapa d’Océanie ».

Cet évènement international rassemble des artisans « Tapa Makers » des archipels du Pacifique originaires de Fidji, Hawaii, Fatu-Hiva, Vanuatu, Tonga, Samoa, Rapa Nui, de Nouvelle-Calédonie, sans oublier Wallis et Futuna et les îles Cook. De nombreuses expositions, conférences et démonstrations spectaculaires ponctueront ce grand rendez-vous multiculturel.

Bien que l’on ne sache pas encore si les groupes se présentant cette année au Hura Tapairu danseront vêtus… de tapa, la rédaction de Hiro’a met en lumière cette rencontre phare du ‘Ori Tahiti, qui fête ses 10 ans cette année se tient au Grand Théâtre lors de soirées électriques presque toutes à guichets fermés !  Avis aux spectateurs !

 

Novembre est également le temps des salons et des expositions. La réputation de la semaine du Monoï n’est plus à faire. Professionnalisme et passion accompagnent là encore les initiateurs d’un rendez-vous qui souligne la réussite de la filière, chez nous et au-delà de nos frontières.  Du Monoï aux Marquises, il n’y a qu’un pas : vous vous laisserez séduire par la richesse de l’artisanat de cet archipel dont la réputation a, également, dépassé le contour de nos îles.

On le sait : le Fenua est la terre de prédilection des belles voix. Nos amis du Conservatoire vous invitent à découvrir avec Emmanuelle Vidal Homai, professeur de chant lyrique à Te Fare Upa Rau, quelques-uns des secrets de l’art du chant. Il sera également question d’archéologie avec le Service de la Culture, qui a souhaité, entre autres, mettre l’accent sur la protection de notre patrimoine en revenant sur l’histoire de ce marae de Moorea mis à mal par une série d’actes d’incivisme.

Enfin, tous les partenaires du magazine tiennent à saluer notre collègue et ami Heremoana Maamaatuaiahutapu, désormais en charge de la culture et de l’environnement de notre Pays. L’ex directeur de la Maison de la Culture pendant 12 ans a fédéré 7 années auparavant les établissements culturels autour du Hiro’a, qu’il a initié.

Et le fait d’avoir à la tête de la culture un homme ayant voué sa vie à la sauvegarde et à la valorisation de notre patrimoine est une bonne nouvelle.

Fa’aitoito à lui, et bonne lecture à vous tous !

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