« Kit Kat Klub »
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La vie est un grand Cabaret
14 au 23 octobre 2011
Au Grand Théâtre
Le Conservatoire et la Maison de la Culture coproduisent pour la première fois un spectacle d’une telle ampleur, une « superproduction » polynésienne comme on en voit peu au fenua : Kit Kat Klub.
A l’origine de ce projet grandiose, Gérald Mingo, à qui l’on doit la plupart des comédies musicales qui se sont montées en Polynésie ces dernières années. Cette adaptation libre de « Cabaret » lui tient particulièrement à cœur. Il découvre en effet lors de sa parution dans les années 1970 le film dont Liza Minnelli est l’actrice principale. Séduit, il intègre par la suite dans tous ses spectacles des extraits de « Cabaret », et jouera tous les rôles de la comédie au cours de sa carrière de transformiste.
Il y a trois ans, il découvre à Paris une version française de la comédie musicale. C’est l’élément déclencheur : il peut désormais créer sa propre adaptation, celle qui voit enfin le jour en octobre au Grand Théâtre. La mise en place de ce spectacle aura nécessité un an et demi de travail et 9 mois de répétitions, auxquelles ont participé les 8 comédiens, mais aussi les 14 musiciens du Conservatoire Artistique. Cette intense préparation, dans laquelle chacun s’est investi corps et âme, sera à découvrir du 14 au 23 octobre 2011 dans un Grand Théâtre remis à neuf qui se prête plus que jamais à cette ambiance cabaret…
Deux bonnes raisons de ne pas manquer ce spectacle ?
– C’est une occasion unique de découvrir un spectacle musical de cette ampleur : il est en effet difficile de faire venir une telle troupe, avec ses 22 comédiens et musiciens, son décor et le personnel technique.
– C’est probablement la dernière fois que Gérald Mingo nous fait le plaisir d’être l’un des acteurs principaux d’une comédie musicale. Ce grand projet achevé, il se consacrera davantage à la création et à la mise en scène, et un peu moins à l’interprétation…
Le pitch :
Un thème actuel et universel : peuple en souffrance, antisémitisme galopant, intolérance patente, montée des extrêmes en politique, besoin de se réfugier dans des lieux de perdition pour oublier ce qui se passe au-dehors, sont autant de thèmes que l’on retrouve, malheureusement, à la une de nos journaux.
Le « Kit Kat Klub » est un lieu de rendez-vous du monde de la nuit Berlinoise. Cette boite de nuit est une enclave de liberté et de distraction où l’on découvre le « Maître de Cérémonie », cynique, sensuel et provoquant, qui présente au public la star du club, la chanteuse Anglaise Sally Bowles.
Le temps du spectacle, et au rythme des numéros, le spectateur entre dans l’intimité des personnages fascinants qui peuplent cette histoire. Il assiste à l’insidieuse montée du fascisme qui pourrit les relations entre les êtres. Ceux qui y participent ou non, passivement ou activement, plus ou moins contre leur gré. L’ambiance du « Kit Kat Klub » est le reflet du monde extérieur qui se désagrège, sous la pression du Nazisme qui entame sa montée inéluctable et tentaculaire en cette veille de deuxième guerre mondiale. C’est le lieu où se nouent et se dénouent tous les drames et toutes les passions.
Les personnages :
– Le « Maître de Cérémonie » ou eMCee: (Gérald Mingo) Il est le « marionnettiste » qui va articuler toute la pièce par son jeu ambigu, ses provocations, ses numéros de cabaret décalés et révélateurs, et sa « tchatche ». Touchant à tout et à tout le monde, il emmène son public dans un monde déroutant et cruel où la frontière entre le rêve (parfois le cauchemar) et la dure réalité, est dramatiquement mince. Personnage d’autant plus « gai » que son destin sera tragique.
– Sally Bowles : (Christine Casula) Chanteuse Anglaise et expatriée, dans l’attente d’un grand rôle au cinéma, elle fait pétiller le « Kit Kat Klub » par son tempérament insolent, son talent inné, sa désinvolture et sa joie de vivre. Personnage au premier abord naturel, presque naïf (mais loin de l’être en réalité), elle est prête à sacrifier tout, et tout le monde pour réaliser son rêve. Pour elle la vie est et doit rester un grand « Cabaret »… mais l’atterrissage sera rude.
– Max : (Jean Paul Alvarez) Il empeste tout le monde avec son cigare planté dans le bec, il est le tenancier du « Kit Kat Klub » et ses méthodes de « travail » sont expéditives. Ses mains aussi baladeuses qu’autoritaires. Il est enfin l’amant « par intérêt » de Lulu, il est celui qui ne renoncera jamais.
– Rosie, Lulu, Texas, Fritzie et Helga : « Pétroleuses » charnues et décomplexées, elles sont (entre autres) « danseuses chanteuses » inséparables et symboliques du « Kit Kat Klub ». Elles vont nous offrir quelques numéros d’anthologie avec Sally Bowles.
La distribution :
Gérald Mingo…………………………………………eMCee (Le maître de cérémonie)
Christine Casula…………………………………………………………… Sally Bowles
Jean Paul Alvarez…………………………………………………………………… Max
Laurie Casula ………………………………………………………………………. Rosie
Catherine Chanson……………………………………………………………….…Lulu
Aude Pasquier…………………………………………………………………..…Fritzie
Sandrine Bourdiec……………………………………………………….……….Helga
Miranda Giau………………………………………………………………………Texas
La partition musicale est interprétée par « Les musiciens/professeurs du Conservatoire Artistique de Polynésie française », sous la direction de Frédéric Rossoni également auteur de l’orchestration.
Le « Band » du conservatoire :
Orchestration, direction et piano ……………………………………….Frédéric Rossoni
Violon………………………………………………………………….David Bonnaventure
Violoncelle…………………………………………………………………….Simon Pillard
Saxophones 1 et 2……………………………………………Colin Raoulx et Fabrice Cima
Trompette…………………………………………………………………….Guillaume Dor
Trombone…………………………………………………………………..Jérôme Descamps
Flûte traversière……………………………………………………………Christine Goyard
Basse………………………………………………………………………..Sébastien Vignals
Percussions…………………………………………….Stéphane Rossoni et Hans Faatauira
Banjo…………………………………………………………………………..David Kimitete
Synthétiseur…………………………………………………………………Isabelle Debeleix.