Un défi sans commune mesure
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Dans un contexte propre aux mutations de toutes sortes, les acteurs publics du secteur culturel avaient depuis quatre ans entrepris de fédérer leurs moyens pour aller de l’avant. Ce, malgré ou à cause d’une instabilté politique récurrente qui a eu pour effet la réduction drastique des financements, annonciatrice de la crise économique et sociale dans laquelle le Pays est englué.
Les chefs d’établissement ont donc, parmi les premiers, appliqué l’adage désormais célèbre : « faire plus avec moins ».
Bien plus qu’un objectif commun, ils ont affiché au départ un souhait qui s’est mué en une forte volonté : pratiquer une approche globale des missions, dans l’optique de redynamiser une culture placée au cœur du développement par les Etats généraux de l’an dernier.
Tout ceci s’est traduit par la mise en place de nombreuses actions communes, de recherche d’économies sans sacrifier à la performance, et d’innovations, invitant à la concertation systématique et au retour d’expérience.
Dans ce contexte, les Assises du Service Public, programmées ce 26 avril, arrivent à point : étape majeure du processus de refonte du service public engagé depuis près d’un an, ces assises réuniront tous les acteurs de l’administration jusqu’à fin mai.
Elles seront décisives dans la mesure où les services publics ne peuvent plus vivre en vase clos quand le secteur privé souffre comme il n’a jamais souffert, et que la préservation de l’emploi relève du miracle permanent. Au fait, qui pourrait dire que Culture et Emploi ne font pas bon ménage ?
Puisqu’il est question de miracle, paraphrasons Saint Augustin, qui nous le pardonnera, en disant : « tant qu’il y a de l’inquiétude, il reste de l’espoir » !
Quoi que nous réserve ce joli mois de mai, la culture reste par nature… active, sensible et protectrice des Arts et des artistes, ce que vous découvrirez en lisant ce nouveau Hiro’a.
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