Nana Pierre !
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Pierre Ollivier, délégué général du FIFO depuis sa création en 2004, nous a annoncé qu’il ne pourrait plus assurer ses fonctions au sein de l’Association du FIFO. D’autres horizons l’appellent, à commencer par sa petite famille. Avec passion, détermination et patience, il a porté pendant 8 ans l’aventure du FIFO et contribué à en faire ce festival incontournable que l’on connaît désormais de Tahiti jusqu’en Europe, en passant par l’Océanie. Il a tissé avec persévérance et ingéniosité des relations de haut rang, durables et constructives pour permettre au FIFO de rayonner toujours plus. Il a permis d’élever la notoriété du FIFO, en le faisant découvrir de Hiva Oa à Nouméa en passant par Auckland, Cabourg ou Paris…. Le FIFO, qui était à l’origine le résultat de réunions conviviales de passionnés de documentaires et d’Océanie, a pris quelques éditions plus tard son rythme de croisière pour devenir un des événements annuels les plus importants de la région. En 8 ans, Pierre Ollivier ne s’est jamais écarté de son cap : offrir une sélection qualitative et indépendante de documentaires sur l’Océanie, offrir aux professionnels ainsi qu’au public des rencontres et des outils pour mieux appréhender l’univers de l’audiovisuel, offrir enfin aux spectateurs du monde entier les projections du FIFO pour les sensibiliser aux problématiques océaniennes. Pierre a fait plus qu’atteindre ses objectifs, il les a largement dépassés.
Au nom de tous les membres de l’Association du FIFO, de tous ceux qui ont eu plaisir à travailler à ses côtés, de la part de tous les établissements culturels, nous lui disons un grand bravo, un immense merci et lui souhaitons beaucoup de bonheur.
Malgré l’effervescence des préparatifs du FIFO, nous avons réussi à lui poser quelques questions…
Si tu devais nous résumer ton aventure FIFO, qu’aurais-tu envie de dire ?
Je dirais qu’elle est dans la continuité de mon parcours professionnel dans la Marine ! En 8 ans, j’ai vécu un autre grand voyage en Océanie, certes souvent derrière un écran d’ordinateur, mais avec tout de même l’apport privilégié d’images et d’ouvertures vers ce continent qui devient de plus en plus visible.
D’un point de vue plus personnel, qu’est-ce que le FIFO t’a apporté ?
Des contacts humains. L’équipe de l’Association FIFO est présente depuis le début, elle est la vraie supportrice de l’événement et nous avons bien travaillé ensemble. Les relations avec les professionnels du monde entier, les liens que l’on a tressés, les voyages… Toutes ces rencontres furent très enrichissantes.
Quelle est ta plus grande fierté ?
D’avoir été la « cheville ouvrière » d’un événement qui compte pour les Polynésiens, d’avoir dépassé les épreuves du début, d’avoir participé à l’évolution d’une manifestation qui fait date dans le calendrier régional…
As-tu des regrets ?
Forcément, tout ne se passe pas toujours exactement comme prévu ! Les personnalités qui doivent annuler leur venue au dernier moment par exemple… Mais les imprévus font partis du jeu et « grâce » à eux nous devons faire preuve d’imagination. Peut-être que j’aurais aimé aller jusqu’au bout de mon ambition, en ouvrant le FIFO à une compétition complémentaire, celle du court-métrage.
Quel est ton souhait pour l’avenir du FIFO ?
Qu’il puisse trouver une énergie et un regard nouveaux, pourquoi pas s’ouvrir à la fiction dans les années à venir. Mais surtout et avant tout que l’événement perdure, car il est important pour le Pacifique.