Henri Hiro à l’honneur
Les établissements culturels commencent déjà à réfléchir au mémorial Henri Hiro. Car l’année prochaine, on célèbrera les 20 ans de la disparition de cette grande figure de la culture polynésienne. Pour lui rendre dignement hommage, des manifestations en sa mémoire seront proposées au public.
[singlepic id=150 w=250 h=200 float=left]A partir de la date anniversaire du décès de Henri Hiro, le 10 mars prochain, et tout au long de l’année, des évènements seront organisés autour de celui qui fut directeur de la maison des jeunes de Tipaerui, poète, écrivain, cinéaste, metteur en scène, acteur… Henri Hiro a en effet laissé une œuvre considérable et variée à la Polynésie. Les idées de manifestations pour valoriser ses nombreuses réalisations ne manquent pas ! Expositions, projections de films de ou avec Henri Hiro, pièces de théâtre, spectacles (danse, orero), soirées poésies lors du prochain Salon du Livre, et bien d’autres projets encore vous seront présentés tout au long de l’année 2010. Vous serez tous invités à commémorer le souvenir d’un homme ayant œuvré pour le renouveau et l’enrichissement de sa culture, et, pourquoi pas, à prolonger ses convictions et engagements.
Henri Hiro
[singlepic id=151 w=250 h=200 float=right]Né à Moorea le 1er janvier 1944, Henri Hiro est élevé à Punaauia. Après des études de théologie à la faculté de Montpellier, il est nommé directeur de la Maison des Jeunes de Tipaerui. Puis, à partir de 1980, il prend la tête du département recherche et création de l’Office Territorial d’Action Culturelle (OTAC). Par ces fonctions institutionnelles, il milite pour la reconnaissance du patrimoine culturel polynésien et s’efforce d’y insuffler un dynamisme nouveau. Henri Hiro encourage la jeunesse polynésienne à s’exprimer par le biais de la culture, et en particulier à écrire. Curieux, il s’essaie en tant que réalisateur au cinéma, metteur en scène et comédien au théâtre. Il traduit des romans du français au reo ma’ohi. Son œuvre – et notamment son « Message poétique », publié en 1990 – est profondément habitée par la culture religieuse traditionnelle ma’ohi, tout en exprimant une révolte contre les maux contemporains de la société polynésienne.
Nous avons besoin de vous !
Si vous pensez pouvoir apporter des éléments sur Henri Hiro (témoignages, articles, photos, etc.) afin de nous aider à développer le Mémorial, n’hésitez pas à prendre contact avec Vaiana Giraud, à la Maison de la Culture :
[email protected] / Tel. : 544 536